© L S 2003
au détour de ta vie
comme une porte ouverte
les mots se bousculent et passent
dis que donnes tu pour que l’on s’arrête
t’es tu demandé pourquoi les pas s’accélèrent
de la fontaine offres tu l’eau de fraîcheur au voyageur
tes mots sont ils droits et amples comme le ruisseau
disent ils assez le bon jour le soleil et l’ombre
ta main doit être franche et le mot simple
les grands murs et les poutres solides
le monde y perce par les ouvertures
l’eau infuse dans le rond de terre
le confort dit assez le repos
le banc se mèle au chant
dans l’arbre l’oiseau
sourires à venir
va le chemin
apaisé
©L S
© L S 2005
*biotz-begietan, « dans le coeur et dans les yeux » de Lizardi, poète basque -(B.Atxaga, le fils de l’accordéonniste , christian Bourgois, 2007)
biotz begietan , (dans le coeur et dans les yeux) est le frère de mon l’oeil au coeur , ces hasards me rendent heureux et sont comme des signes sur le chemin, une sympathie profonde que l’instinct perçoit ou plutot des trou d’eau , des cactus qui permettent à la soif de s’épancher et indique le chemin à suivre … témoin aussi l’incompréhension dont souvent je suis l’objet et qui là se fond en unha apperta !.
Ne pas faire de calibre,
Ne peser aucune gramme,
Suivre le lit du Ka,
L’âme au coeur,
La vérité.
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Toute mon amitié.
Vos mots hurlent dans vos aquarelles.
C’est un ravissement, votre blog.
Toujours ces éléments dans vos aquarelles qui parlent tant. Je regrette de ne pas avoir ce talent de la peinture.
Il faut laisser aller les mots. Ils viennent seuls, comme le vent.